Trois des JDM « verts » Yves, Robert et JF, qui s’en étaient allés courir aux champs de Vayre sur Essonne en avril 2001 y sont retournés cette année. La « Vayroise » est la première des épreuves du challenge des courses vertes de l’Essonne. La description de cette jolie course et de son charmant cadre bucolique et le récit des exploits de ces trois membres du club buressois sont parus dans le numéro 19 de « Chers amis coureurs » (mai 2001).
Le parcours de 20 km et quelque de long n’a pas changé : le cheminement tortueux (mais bien balisé) emmène les coureurs de bois en plaines ; il est agrémenté de trois interminables côtes et se court sur des pistes de terre, d’herbe et de sable. Le vert de l’herbe des prairies et des feuilles des arbres est toujours aussi tendre. Les fleurs blanches des aubépines bordent des chemins. La saison plus avancée pour l’édition de cette année nous a ajouté le jaune lumineux des fleurs des genêts et des champs de colza et le bleu des dernières jacinthes.
Nous étions environ 330 à ne pas se presser derrière la ligne de départ. A quoi bon ! Chacun connaît sa valeur et la difficulté de l’épreuve.
Le souriant et léger Thierry Foulhoux s’est une nouvelle fois envolé dès les premiers pas. A mesure que j’avançais péniblement et rageusement sur le parcours, j’entendais les pointeurs placés de loin en loin téléphoner les positions de la tête de course à l’organisation. Le « 3 (T. Foulhoux) est en tête avec 30 secondes d’avance, une minute d’avance, une minute et 30 secondes d’avance…. ». Une heure après Thierry, tout le monde était revenu au village plus ou moins content et plus ou moins fatigué, comme de coutume.
Qu’ont fait les JDM ?
On se souvient qu’Yves s’est blessé et a beaucoup souffert d’avoir été privé de sortie en course à pied du dimanche matin et de compétition pendant 8 mois quelque temps après avoir participé à la Vayroise de 2001. Le grand blond avec un maillot jaune avait donc une revanche à prendre sur le mauvais sort et à tester de son état. Parti presque dernier pour être certain de courir à sa propre allure, il a remonté et dépassé du monde tout au long du parcours. A l’arrivée, Yves était fier d’avoir remonté une centaine de coureurs et gagné 4 minutes sur son temps de 2001, alors qu’il redoutait de courir bon quart heure de plus. Le signe indien est vaincu et la forme d’avant la blessure est revenue. Bravo Yves ! Nous te souhaitons de courir longtemps comme tu l’aimes.
Les courses vertes sont un peu courtes pour Robert. Son exploit du Trail 91 de 2002 nous a confirmé que l’orienteur de l’équipe des Ulis est aussi un champion des très longues courses en nature. A Vayres, Robert était donc venu travailler tranquillement sa vitesse. Le bilan : dix minutes gagnées sur l’édition de 2001, presque 3 minutes sur celle de 2002, le maillot bleu de AJF en vue sur la plaine et tout cela avec le sourire : Robert est prêt pour affronter les cailloux et les pentes de la terrible course du Ventoux dans 3 semaines.
Pauvre Atomik JF, cela lui est dur de se cogner le nez sur la troisième marche du podium des V2. Place aux jeunes ! Il lui faudra s’y faire.
En dépit d’un départ prudent sur les talons du moqueur Yvon Kerroux, j’ai été incapable de maintenir le train initial dans les plats comme dans les descentes (il y a longtemps que dans les côtes je ne fais plus que ce que je peux). Les mêmes pointeurs qui signalaient l’avance de Thierry, n’indiquaient mon recul progressif dans le classement : 30eme, 35eme, 45eme etc.. La silhouette blanche et rouge d’Yvon a finalement disparu à l’horizon de la plaine de blé en herbe vers la mi course, en route pour la troisième marche.
Console-toi Atomik, on est aussi très bien dans le peloton !
A nom du JDM, je remercie l’aimable, efficace et dévouée organisation de la fête de la Vayroise. Nous reviendrons l’an prochain beaucoup plus nombreux vivre joyeusement sa si jolie course.
Atomik JF