La sortie printanière du 18 mars.

Par Frédérique

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Me voici donc assignée au compte-rendu de notre sortie printanière ce dimanche 18 mars 2001. Loin d'être coutumière de sorties longues, version carte et boussole et encore moins d'en raconter le déroulement dans la gazette, on voudra bien me faire grâce des détails techniques et autres réflexions que mon œil de néophyte n'a pas encore eu le temps de repérer. J'ai la seule consigne de ne pas vous décourager à défaut de vous encourager si l'envie vous prenait de vous joindre à nous la prochaine fois.

Ainsi donc, nous voici regroupés en fidèles ce dimanche devant le fronton du stade Chabrat (bien que certains auraient préféré le fronton de la mairie, laquelle se trouve bien agitée ces temps-ci !) Bref, fidèles ou camarades, à 8 heures sonnantes, le rendez-vous matinal permit de repérer les gens sérieux qui se couchent le samedi soir, et les autres ( au hasard n'est-ce pas, Bernard, pourquoi ce retard ?).

Notre guide Jean-François, JDMeur-Raideur , nous distribua le parcours dont le départ se situait à Dourdan et son passé deux fois millénaire qui va largement inspirer le tracé (pour plus de détails sur les qualités impressionnantes d'observateur de Jean-François, se référer à la gazette du mois dernier sur le Raid 28).

Donc je résume, la sortie se fait en 3 points :
- le thème, historique : de Mérovée à Capet
- le parcours lui-même : chemins, croisements, PR, GR, on monte, on descend.
- l'esprit : Jean-François l'a voulu très tendance Raid 28 (encore lui) pour ceux qui connaissent, désolé pour les autres, on vous expliquera s'il y a des demandes !

Après un court circuit en voiture jusqu'à Dourdan (on taira les noms de ceux qui en profitèrent pour dormir ), nous démarrons à pied, enfin, au point de rencontre du boulevard E .Zola et de la rue du Moulin du Roy afin de rejoindre le GR1. Notre parcours jalonné de 11 balises " fictives " ou " virtuelles " (c'est selon votre degré de vision), nous fera traverser :
- une barrière nous signalant l'entrée de la forêt !
- une mare
- des ronces, de la boue, des troncs d'arbres
- une maison forestière
- un village, Sainte Mesme, dont la fontaine témoigne de l'histoire d'une pauvre femme décapitée au V siècle pour ses idées avant-gardistes ( elle était devenue chrétienne).

Nous sommes alors au km 12, un petit détachement se fait, il avait pour mission de rentrer plus tôt pour préparer le repas mais on n'a pas eu de nouvelles depuis !

Le groupe restant continua sur sa lancée pour découvrir en bordure de forêt , un chêne, appelé chêne aux 6 frères , en fait 6 troncs regroupés aux magnifiques proportions. Jean-François nous expliqua que l'arbre aurait été objet de culte de la part des druides ( si l'on remplace culte par test et druide par psychologue on obtient la version moderne de la vénération ! ). En tout cas cet arbre, objet de toutes nos convoitises, fut aussi l'objet d'une prise d'assaut de l'un de nous qui y grimpa, peut-être dans l'espoir vain de faire changer le temps, bien pluvieux il faut le dire. Nous quittâmes ce moment d'intense recueillement pour poursuivre ce beau circuit jusqu'au couvent de l'Ouye, magnifique prieuré donnant sur un vaste clairière qui mériterait d'être vue à chaque saison. On s'est promis d'y faire un pique-nique avec le barbecue, la glacière, les voitures (comme tu les aimes, J- François!).

Il nous fallu quitter cette vaste et belle étendue, direction Dourdan via les chemins boueux ,le circuit touchant malheureusement à sa fin. Aussi à propos de faim, nous fîmes notre entrée tels des loups affamés dans Dourdan historique où Anne-Marie miraculeuse, nous ouvrit son coffre de voiture rempli de soupes, (les fameuses soupes JDM) et de son non moins fameux Martini. La satisfaction se lisait sur chacun de nos visages. Alors bravo aux agitateurs et organisateurs de ce genre d'initiatives.

Enfin, c'est crotteux, boueux que certains remontèrent dans les voitures de Dominique, A-Marie,Gilles et J-François (nous sommes désolés, nous avons promis d'y faire le ménage) pour un retour à Bures, la mairie, le stade, la douche, la sieste, le repas, et je ne sais quoi encore. Ce fut une belle virée qui nous laisse comme un goût ou un air de " c'est quand la prochaine fois ? "

PS : Pour plus de détails techniques prière de vous adresser à J-François et sinon la prochaine fois, on vous attend !

Notes de la rédaction :
- si Frédérique n'a pas parlé des jonquilles qui garnissaient de grandes étendues de sous-bois, c'est qu'elle les a trouvées moins belles que celles de son jardin...
- Gilles, notre curvi-maître, a mesuré le parcours réel sur la carte et trouvé 15.5 km pour le petit parcours et 21.5 km pour le grand, les déviations, glissades et piétinements dans la boue ne sont pas pris en compte dans cette mesure.